Landry, l’agripreneur Credit:© 2025 D.R./Le Radar
À Mékambo, les jeunes misent sur la transformation du manioc pour se prendre en main.
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Dans le département de la Zadié, à Mékambo, de nombreux jeunes se tournent vers la transformation du manioc pour assurer leur subsistance et soutenir leurs familles. Une activité en plein essor dans cette partie de la province de l’Ogooué-Ivindo.
À 14 kilomètres sur l’axe Mékambo–Ekata, nous avons rencontré Landry, jeune agripreneur gabonais qui a fait du manioc son principal moyen de survie. Sur ses deux hectares de plantations, protégés par une barrière électrique pour éloigner les éléphants, il travaille avec détermination.
« Je n’ai pas trop de moyens pour aller à Makokou. Quand je produis, je contacte les clients pour qu’ils viennent récupérer la marchandise » , confie-t-il.
Avec l’aide de ses frères et amis, Landry déterre le manioc, le fait tremper plusieurs jours, puis le conditionne dans des sachets. Le produit est ensuite vendu à 7 000 francs CFA le paquet.
À la question de savoir si cette activité lui permet d’en vivre, il répond sans hésiter :
« Oui, mes enfants sont à l’école grâce à ça. »
Comme lui, ils sont de plus en plus nombreux, à Mékambo, à se tourner vers la transformation du manioc, preuve d’un secteur agricole local en pleine vitalité.
